33 : Sike présente : Cyberpunk 2077.

février 07, 2021

 Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui, je vous propose une chronique de qualité, rédigée par le fameux Mister Sike. Nous allons parler jeux vidéos avec LE jeu qui a fait sensation récemment : Cyberpunk 2077. De nombreux gamers l’ont attendu des années, il a été repoussé, encore et encore, pour finalement décevoir pas mal de monde. Vous nous connaissez, je lui laisse les clefs du blog, c’est parti !

CW : violence, mort, agression, transphobie, viol, sexe, abus de confiance, slangs ( : argot connoté très négativement)…

Critique Cyberpunk 2077

J’ai récemment dit à mon époux que j’étais frustré et, avant qu’il me rappelle inévitablement de prendre mon traitement pour que je me souvienne qu’il n’existe pas, il m’a demandé la source de cette frustration. Et bien aimé, et lecteur·rice·s de ce blog, j’ai un manque d’œuvre du genre Cyberpunk dans ma vie et plus précisément j’ai envie de jouer dans ce genre d’univers. J’avais par le passé comblé ce vide avec le jeu de rôle Shadowrun mais celui-ci a un système absolument bancal, dont je parlerais peut-être une fois prochaine. Je partage ceci car j’ai envie de donner mon état d’esprit avant la sortie du jeu Cyberpunk 2077 qui a beaucoup fait parler de lui, en bien et en mal, avant et après sa sortie ; et je me propose de partager mon ressenti après les 43 heures passées en sa compagnie nécessaire pour le finir. Le jeu a-t-il mérité le bruit qu’il avait généré avant sa sortie ? A-t-il mis fin à ma frustration ? Suis-je comme Ryan Reynolds dans ce film de Marjane Satrapi ? Alors les réponses courtes dans l’ordre si vous avez rendez-vous chez le dentiste sont : oui et non ; non ; pas tout à fait.

Si vous êtes encore là, bienvenue à Night City choombas, on va parler de Cyberpunk 2077.



Pour organiser mes pensées sur cette œuvre je vais trier mes pensées sur le jeu en positif ou + (la « positive attitude » comme dirait un ancien premier ministre), en mitigé ou +/- (le « Win the yes needs the no to win against the no » du jeu) et en négatif ou (le bilan de Raffarin du jeu). Mais avant de me lancer dans cet exercice prouvant mon obsession avec la seconde présidence de Chirac, je vais donner un bref synopsis du jeu : vous y incarnez V un (ou une) mercenaire évoluant dans la ville de Night City en 2077 (je précise que c’est le futur comme on l’imaginait dans les années 80). Après une mission qui tourne mal, notre protagoniste se voit implanter une puce neurale qui efface lentement sa conscience pour être remplacée par celle d’un Rockerboy (en gros, un artiste rebelle qui inspire les foules dans l’univers) des années 2020 (comme on l’imaginait dans les années 80, je rappelle) nommé Johnny Silverhand, joué par Keanu Reeves. Remplacement qui se manifeste par Johnny que seule V peut voir et avec qui iel discute tout le long du jeu. Le but de V est donc de trouver un moyen de survivre et de séparer Johnny de sa conscience.

Les points positifs poétiques : les +

Dans les gros positifs le jeu arrive à donner vie à Night City. L’atmosphère est très réussie et la ville a sa vraie identité sans tomber dans le piège de juste recréer le Los Angeles de Blade Runner. Ces quartiers sont mémorables avec chacun leur habitant, gang et architecture. De plus, le jeu arrive à vous plonger dans cette ville avec de nombreux fixer qui vous donnent des emplois, chacun avec leurs personnalités qui donnent de nombreuses missions variées. Si le jeu arrive à créer quelque chose, c’est une atmosphère. On ressent vraiment ce que serait d’être un mercenaire dans ce microcosme et par la même occasion ce que ce serait d’être un engrenage dans cette ville.

Le deuxième point positif que j’aimerais souligner sont les personnages. Ils sont pour la grande majorité intéressants, bien écrits et attachants. Sortir de la quête principale et faire des quêtes secondaires permet de rencontrer un grand nombre de personnages qui aident eux aussi à donner vie à Night City et le fait qu’ils soient bien écrits encourage vraiment à réfléchir à la conclusion et aux conséquences des quêtes sur les gens impliqués.

Enfin, il y a un sens du détail qui est apprécié par endroits (on y reviendra). Par exemple lorsque vous rentrez dans une relation avec un personnage, il vous envoie régulièrement des messages pour prendre des nouvelles, vous encourage à venir le voir dans son appartement là où la plupart des jeux traitent les romances comme une série de paliers à débloquer se concluant par le coït.

Voilà… je conçois que ça peut paraître comme peu de points positifs même si je considère que ces points sont très positifs. Maintenant il est temps de passer au reste… Et il y a beaucoup à dire.

Chien au milieu des flammes qui dit "This is fine".

Le mitigé mélange mélodramatique : les +/-

Là, on arrive dans le plus gros problème de ce jeu : l’excellent côtoie extrêmement souvent le médiocre et c’est le cœur de cette partie. On va donc discuter des éléments qui sont à la fois positifs et négatifs en commençant par l’histoire. Le contenu de l’histoire est plutôt bien écrit et ça rejoint ce que j’avais dit sur les personnages, mais il y a un gros problème de structure et de rythme à celle-ci. Je suis conscient que tous les lecteur·rice·s ici ne sont pas des gamers mais en général, comme les films, les jeux suivent des structures en trois actes (même si certains de mes jeux préférés comme Persona 4 suivent une structure en quatre). Cyberpunk utilise une structure en deux actes…en quelque sorte…pas vraiment… En réalité vous vous souvenez du pitch que j’ai donné il y 572 mots ? Il s’agit du commencement de l’acte 2 et avant que veniez me frapper d’anathème pour vous avoir cruellement divulgâché le jeu, l’intégralité de l’acte 1 est la préparation de la mission qui tourne mal, c’est le prologue du jeu. Donc malgré l’usage du mot « acte » le jeu n’utilise pas explicitement la structure en trois actes c’est « Acte 1 : Prologue » et « Acte 2 : Le reste ». Néanmoins, le jeu emploie quand même un cheminement similaire à une structure en trois actes.

Schéma structure en trois actes avec la mise en place, la confrontation et la résolution.
Et quand je parle de rythme, c’est tout le problème : j’ai déjà dit que la partie introduction est beaucoup trop courte, mais quasiment l’intégralité de l’histoire du jeu (et donc des 43 heures de jeu) sont la partie Confrontation. Quant à la partie Résolution, c’est une unique mission qui prend dans les quarante minutes et passe très vite.

Pour revenir sur les problèmes de l’histoire, un élément extrêmement frustrant est que tous les scénarios annexes amorcés par le prologue qui ne concernent pas directement la mission échouée sont abandonnés au commencement de l’acte 2. De plus, alors que c’est un jeu-vidéo (et donc théoriquement interactif) celui-ci alterne un peu trop violemment entre des moments actifs où vous pouvez vous exprimer via le gameplay et des scènes extrêmement dirigistes.

Enfin le second gros point mitigé est le casting de Keanu Reeves en Johnny Silverhand. Je suis un grand fan de Keanu et sa force est de donner une humanité et une profondeur à des personnages très introvertis. Et donc, c’est un peu une erreur de casting pour Johnny Silverhand qui est un gigantesque trou du cul. Je ne dis pas que Keanu donne une mauvaise performance, bien au contraire, mais c’est comme le casting d’Adrian Brody dans Predators : le personnage ne permet pas à l’acteur de mettre ses points forts en avant. D’un autre côté par son pur charisme, Keanu arrive à rendre Johnny supportable et on accepte de l’avoir comme compagnon d’aventure pendant l’intégralité de l’acte 2. Voilà pourquoi c’est mitigé, on sent bien que Keanu était pas le meilleur acteur pour le rôle mais un autre acteur m’aurait donné envie d’abandonner le jeu.

Par contre si la performance d’acteur est mitigée, le personnage lui est un gros point négatif ce qui me donne une transition pour passer au sang, au labeur, aux larmes et à la sueur. Je vais nécessairement divulgâcher quelques éléments de l’intrigue dans cette partie principalement dans mon paragraphe sur Johnny Silverhand. Vous voilà prévenu et lançons-nous dans la dernière ligne droite.

Simpsons qui crient : "stop! stop! He's already dead!"

Les négatifs notoires et nocifs : les -

Si vous êtes un·e lecteur·rice attentif·ve, vous avez probablement remarqué que pas une fois je n’ai parlé de gameplay jusqu’ici alors que nous parlons d’un jeu-vidéo. Le gameplay dans un FPS c’est un peu comme la mise en scène au cinéma : soit on ne le remarque pas vraiment soit c’est assez bien ou assez foiré pour être remarqué. Malheureusement Cyberpunk a beaucoup de problèmes à ce niveau là et pour expliquer pourquoi je vais devoir décortiquer séparément chaque système :

Eins) « Du combat, seuls les lâches s’écartent » déclarait le poète. Néanmoins, le système de combat au corps à corps est tellement foiré que sur le coup, et là c’est ma grande analyse littéraire, le poète dit grave de la merde. Déjà dans un monde où le criminel lambda se balade avec un fusil d’assaut, courir avec un katana vers les ennemis va souvent se solder par votre corps troué par tellement de balles qu’il sifflera en tombant au sol. Rajouter à ça que tuer un ennemi au corps à corps déclenche une longue animation où vous n’êtes pas invincible, et vous allez assurément avoir énormément d’empathie pour les lièvres à l’ouverture de la chasse. De plus, le jeu est intégralement à la première personne, ce qui simule donc très bien… le fait d’être borgne. Dans un jeu, vous n’avez pas de vision périphérique, ne pouvez pas vraiment jauger les distances et tant d’autres informations qui sont, si elles ne sont pas nécessaires, plutôt confortables à avoir en combat.

Zwei) Si le corps à corps est une stratégie perdue d’avance alors vous vous dites peut-être que rester à une distance raisonnable et utiliser les armes à feu est la meilleure stratégie… Malheureusement les ennemis sont capables d’encaisser un barrage déraisonnable de balles rendant l’exercice plutôt fade. Abattre les ennemis est plutôt chiant surtout que les combats manquent de dynamisme et de mouvement, surtout pour un jeu sorti en 2020, et la robustesse des ennemis fait traîner des combats qui sont mous comme le ventre d’une vieille en longueur.

Drei) La discrétion étant la meilleure partie de la valeur, s’infiltrer pourrait paraître être une option particulièrement sympathique. Le problème est que le jeu sur ce point a, au minimum, une décennie de retard. Les ennemis font des aller-retours prévisibles en boucle et si vous en tuez un alors là il y a deux options : soit vous mettez le corps dans une benne et là personne ne le trouvera ou constatera son absence, soit vous mettez le corps à n’importe quel autre endroit et tous les ennemis se rendront compte qu’un des leurs manque à l’appel (même si le corps est dans une pièce fermée à l’autre bout de la carte). De plus, si un seul ennemi vous voit alors tous les autres connaîtront magiquement votre position et se jetteront sur vous comme si vous portiez un casque Astérix à Disneyland. De plus le jeu ne propose pas assez de routes alternatives ou de points d’entrées intéressants pour rendre l’infiltration vraiment fun.

Vier) Le dernier système est le hacking etc’est aussi le moins interactif : ce gameplay se résume presque à cliquer une option dans un menu…et c’est objectivement la manière optimale de jouer au jeu. Les hackings offensifs font (beaucoup) plus de dégâts que les armes sans nécessiter une ligne de tir, vous pouvez rendre tous les ennemis aveugles rendant l’infiltration, pathétiquement facile, et le hacking peut tuer en un coup des boss puisqu’une des options est « tuer un ennemi ». En soit, la seule raison qui pourrait vous pousser à ne pas faire un Netrunner est votre sens de l’honneur.

Pour continuer sur les aspects négatifs, je vais aborder une critique très personnelle et elle porte sur le coït. Les scènes de sexe dans les jeux-vidéos ont toujours eu la sensualité de frotter ensemble une poupée Barbie et une Ken. Malheureusement, Cyberpunk en a plusieurs. Ces scènes n’ont rien d’érotique ou d’excitant mais sont semblables au véritable sexe puisqu’on a aucun angle de vue intéressant, c’est beaucoup trop long et je n’en ressens aucun plaisir. Ma vraie critique n’est pas leur présence en soi, mais l’impossibilité de les désactiver ou de les passer, surtout qu’une arrive en plein milieu de l’histoire principale.

Ensuite, j’avais dit il y a fort longtemps que le sens des détails étaient appréciés par endroit, et bien, j’insiste quand je dis « par endroit » car les endroits où ils ne le sont pas soulignent le manque flagrant de finitions qu’il y a ailleurs. Par exemple, dans les détails qui ne servent à rien, vous pouvez personnaliser votre pénis et sa taille dans un jeu à la première personne, les ennemis vous appellent « cunt » plutôt que « fucker » si vous jouez une femme et vous pouvez acheter de très nombreux véhicules qui se conduisent tous pareil… Par contre mettre un bandana rend chauve car les développeurs n’ont pas décidé de modéliser les cheveux avec un chapeau, la minimap ne dézoome pas quand vous montez dans un véhicule rendant impossible de prévoir les virages, il est impossible de voir le stock d’un ripperdock (personne qui installe des augmentations) avant de le visiter et le jeu est bourré de bugs. Les bugs rendent l’expérience particulièrement désagréable par moment, surtout qu’il y en a énormément.

Dans les points un peu plus problématique, où je ne vais pas m’éterniser, est la représentation des personnages trans dans le jeu. Pour le contexte je suis un homme-cis et donc clairement pas le mieux placé pour parler de ça. Néanmoins, c’est à aborder. Lors de la promotion du jeu avant sa sortie CDPR avait mis en avant cet image :

Affiche d'une personne peu habillée.
 
L’image avait été critiquée par la communauté Transgenre pour être une représentation fétichiste (de plus, c’était peu après que le twitter officiel du jeu a retweeté des blagues transphobes) et CDPR a expliqué face à cette critique que ce n’était qu’un élément de représentation et que Night City serait rempli de représentation transgenre et que V pourrait être « transsexuel ». Alors, les seules personnages trans en dehors de ce poster sont un docteur chauve moustachu répugnant (moralement, mais tout est fait pour le rendre physiquement répugnant aussi) qui porte des talons et du vernis ; et une représentation plutôt positive mais enfouie dans une quête annexe que peu de personnes auront la patience de faire. Quant à la « transsexualité » de V, vous pouvez en effet mettre un pénis sur un corps féminin ou un vagin sur un masculin mais plutôt que de simplement choisir les pronoms pour V, si vous avez un voix conventionnellement féminine, vous êtes une femme qui s’appelle Valérie. Sinon, vous êtes un homme du nom de Vincent, ce qui est tout sauf une solution élégante. En soi, comme j’ai dit, je ne vais pas m’éterniser puisque je ne fais pas parti de la communauté impactée et celle-ci n’a pas été silencieuse sur le sujet donc si vous êtes intéressés par la question, écoutez leurs voix plutôt que la mienne.

Enfin pour terminer, on doit parler de Johnny Silverhand. Le jeu glorifie pas mal Johnny et son point de vue de rebelle. Le problème est que ce personnage est un rebelle d’un autre temps, c’est un peu comme les personnes qui parlent de lutte des classes mais refusent de voir la lutte contre le sexisme ou les droits LGBT comme des causes importantes. En effet pour ne donner qu’un exemple, Johnny n’appelle les travailleurs du sexes par autre mot que « whore » ou pute, ne comprend pourquoi les aider aurait un quelconque intérêt et voit comme une perte de temps de leur permettre d’être en contrôle de leur sexualité (et le jeu lui donne raison, accessoirement). Mais pour moi, ce qui cimente le plus ma haine pour ce personnage est une scène qui arrive relativement tard dans le jeu et pour ça je tiens à dire une chose.

Trigger warning : Viol.
Je vais devoir discuter dans ce paragraphe de viol et d’agression sexuel. Si le sujet est sensible pour une quelconque raison vous pouvez sauter ce paragraphe, il n’y a aucun problème. Lors de cette scène donc Johnny prend temporairement le corps de V pour « juste discuter avec un vieux contact » et à la seconde où Johnny prend le contrôle, il en profite pour se bourrer la gueule, se droguer, se faire tatouer et essaie de coucher avec une femme. L’alcool et la drogue, je peux pardonner mais la tentative d’acte sexuel est au mieux forcer V à commettre un adultère, s’il est déjà en relation à ce point du jeu ou une tentative de viol puisque Johnny utilise le corps de V dans un but sexuel sans que V puisse exprimer son consentement. Et pour cet abus monumental de confiance, c’est traité comme « Johnny being Johnny » plutôt qu’un acte inexcusable. Oh, et vous voulez savoir le plus drôle ? Si vous voulez jouer V gay (en étant un homme) cette scène est obligatoire puisque la romance gay est planquée derrière. Donc si vous voulez jouer un homme gay vous devez laisser quelqu’un prendre le contrôle de votre corps et essayer des coucher avec une femme.

Ainsi se conclut ma critique de Cyberpunk 2077 et bien qu’il y ait pleins de trucs que je n’ai pas mentionné, je pense vous avoir partagé ma vision du jeu. C’est un jeu plein de promesses mais qui en tient peu et c’est ça le pire. C’est un jeu qui aurait pu être excellent et ça m’attriste que même en enlevant les bugs et le violent crunch ( = une période intense de travail, généralement avant le rendu d'un jalon de projet. Il se caractérise par la pression que subissent les employés, ainsi que la longueur des journées et semaines de travail exigées pour pouvoir atteindre à temps les objectifs fixés) qu’a subi l’équipe de développement de l’équation, le jeu reste extrêmement médiocre. Au final, si vous avez envie de donner une chance au jeu, c’est votre choix : il y a le cœur d’un bon jeu mais soyez conscient·es des défauts.

Sike

Percival « Sike » Manning a été trouvé dans une benne à ordures derrière un Sephora par Maxxie et son copain. Depuis, il écrit des critiques et autres articles pour Maxxie ainsi que ses propres biographies dans lesquels il profite pour exiger encore et toujours une augmentation ; l’hyperinflation du rouge à lèvre violet étant tragique MAXXIE !






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13 commentaires

  1. Ah, le fameux jeu qui fait polémique lol Mon frère l'a joué sur PC et il n'est pas déçu !

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    1. Je suis heureux que ton frère apprécie le jeu! Ma place n'est pas d'être un juge objectif de ce qui constitue ou non un bon jeu mais juste de lancer la discussion sur un jeu qui, qu'on aime ou pas, qu'on décide d'y jouer ou non, a des choses à dire dessus.

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  2. J'en ai vaguement entendu parler, bon après ce n'est pas trop mon truc ^^

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    1. Pas de problème, j'espère que l'article a tout de même était divertissant.

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  3. Ce que je retiens de ton retour, c'est qu'il y en a qui ont cru faire un bon jeu, que ce serait un jv dans l'ère du temps et avec un bon marketing parce que, wow, les gens pourront incarner un homme, une femme ou une personne trans, etc. mais c'est un fail monumental. Clairement, aucun avis n'a été demandé à la moindre personne concernée, et c'est vraiment dommage.
    Bon et sinon, j'en ai surtout entendu parler pour ses innombrables bugs. C'est hallucinant de sortir un jeu aussi bugué.
    Y a rien qui me fait envie dans ce jeu à part le steampunk donc... je passe mon tour, clairement.

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    1. Après je trouve la question de la représentation intéressant et pour être honnête c'est une des rares œuvres (quelque soit le média) où un personnage trans est doublé par une actrice elle-même transgenre (néanmoins comme j'ai dit ce personnage est enfoui dans du contenu annexe que peu de gens explorerons)

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  4. Je suis une véritable quiche aux jeux vidéos mais j'adore regarder des parties, surtout quand c'est ma belle-soeur qui joue ! En tout cas, celui-là je ne le connais pas =)

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  5. Il est certain que je ne connais pas ce jeu, par contre il y a de quoi dire entre les très bons points les moyens et les mauvais, il y a du choix. Quand tu as écris blade runner j'ai tout de suite pensé à celui des années 90, mais je penche maintenant plus pour celui qui est sorti il y a quelques années
    En tour ça chapeau pour cet avis hyper détaillé

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    1. Quand je vois des œuvres de SF futuriste je crois que beaucoup de gens pense en effet au Blade Runner des années 80 ^^

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  6. Ta chronique est super détaillée, c'est très agréable :) Je connais un peu le jeu parce que mon copain y joue et m'en parle souvent, mais n'étant pas spécialement attirée par le cyberpunk, je reste un peu mitigée ^^' J'ai tentée de lire des livres cyberpunk mais pour l'instant je n'ai pas trouvé la perle rare, tu as des conseils ?

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    1. Mon expérience avec le Cyberpunk est surtout lié à des films. Des classiques comme Blade Runner et des moins comme Johnny Mnemonic. Après la plupart des codes viennent de Neuromancien de Gibson donc je pense que ça fait un bon point d'entrée. Enfin les jeux de rôles papier Shadowrun et Cyberpunk sont aussi un bon moyen d'expérimenter ce genre d'univers.

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  7. J'ai pris la décision de supprimer un commentaire assez violent de ce que je suppose être un Troll. Percy écrivant ici de manière anonyme, je pars du principe qu'un.e lecteur.ice ne peut supposer de ses actions IRL. Je me désole de l'avoir vu si tard, et de ne pas avoir pu empêcher le mal que la lecture de ce commentaire a pu provoquer chez certaines personnes, rédacteur de l'article compris.

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Le portrait est un dessin de Lise, merci beaucoup ♥