34. Racisme, fétichisme et pédopornographie : les bande-dessinées peuvent-elles abuser de la défense du « second degré »

mars 08, 2021

Temps de lecture : - de 10 minutes. 
 
Bonjour à tous,
 
Cela faisait un moment que je n’avais pas écrit d’article croisant à la fois littérature, positionnement militant et féministes et thé brûlant. Trop longtemps que je ronge mon frein sur de nombreuses choses car j’ai l’impression de ne plus savoir m’exprimer, synthétiser mes idées ou encore fait passer mes propos sans paraître maladroite. C’est pourquoi aujourd’hui, en cette belle journée de revendication internationale des droits de la femme, je me suis dit que j’allais parler de quelque chose qui m’a révoltée la semaine dernière et peut-être même aller un peu plus loin. Vous remarquerez également que je me suis perdue sur un générateur de memes et que cela illustrera de manière très professionnelle mon article. 
 
Les propos qui suivent n’engagent que moi, se basant uniquement sur des notions d’analyse littéraire et de sociologie. 
 
Femme 'racisme / fétichisme / pédopornographie" regardée par un homme "Editions Glénat" lui même regardé par une femme "la décence"
Lorsque des Maisons d'éditions ayant pignon sur rue se laissent tenter par le côté obscur...

2021, année misogynoire. 

Au début de la semaine dernière, un·e internaute a fait part de sa colère et de son désarroi face à une sortie livresque imminente. L’ouvrage en question est une bande-dessinée, publiée chez Glénat, écrite par Jean-Christophe Deveney et illustrée par Christian Rossi, Niala. Nous pouvions lire ce résumé (récupéré sur le site de la FNAC)  : 
 
« L’esprit de la forêt incarné. La jungle. Ses immenses étendues, son climat tropical, ses si nombreux coins isolés aménagés par une végétation toujours plus dense... Dans cette humide et épaisse forêt, le cadre et l’atmosphère poussent à l’intimité. Niala, pendant féminin de Tarzan, en incarne l’esprit et y transmet avec patience et générosité sa maxime : le plaisir est le plus beau des remèdes, la solution à tous les différends, un délice qui éclaire les esprits et jamais ne doit générer la honte… Cette leçon, elle la tient des Bonobos à qui elle doit son éducation. Dorénavant, elle profite à tous et notamment aux occidentaux qui, en pleine époque coloniale, risquent leurs vies et s’aventurent dans cette contrée si éloignée de leurs us, coutumes et foyers. Tous ces colonisateurs, qu’ils soient hommes et femmes de Dieu, aventuriers ou aventurières... grâce à Niala, ils peuvent s’oublier. Avec un naturel qui réussit à les décontenancer, ils réalisent l’éventail des possibilités qu’offrent les distractions du corps quand l’esprit s’échappe de ses habitudes et de ses préjugés… 
 
Avant tout hommage aux BD d’aventures décomplexées des années 50, Niala réalise le prodige de les dévergonder. Ce recueil d’histoires courtes coquines de Jean-Christophe Deveney, illustré par la virtuosité de Christian Rossi, réussit à fondre en un seul objet sensualité, aventure, humour et sagesse. Niala est un ouvrage pénétrant où les idées les plus belles se révèlent dans la beauté de corps entremêlés. »
 
Autant vous dire que ces quelques lignes ont provoqué un tollé – mérité –. Cet ouvrage semble être un ramassis misogynoir. Si vous vous demandez ce que ce terme signifie, il s’agit d’une notion qui a été mise en avant et nommée par Moya Bailey, une chercheuse et militant féministe africaine-américaine et regroupe les discriminations spécifiques vécues par les femmes noires, mêlant racisme, sexisme et fétichisation. Cette notion repose sur l’intersectionnalité des diverses oppressions que ces femmes subissent au quotidien. Et c’est pourquoi nombreuses ont été celles qui ont demandé des explications à la maison d’édition.
 
Au-delà même de cette notion, il est important d’analyser le contenu de ce résumé. Nous ne parlerons pas ici de la syntaxe bancale ou de la ponctuation mais tout simplement des mots. Je rallume donc juste pour vous mon cerveau d’étudiante en littérature et en création littéraire pour tirer les grandes lignes de ce synopsis de qualité.
 
Ici nous avons une femme noire qui a été élevée dans la jungle, par des bonobos et qui partage leur philosophie de vie. Nous parlons ici d’une espèce de primate qui règle tout par le sexe, laissant sous-entendre, si on extrapole un minimum, de la zoophilie. Au-delà de cela, un petit garçon blanc élevé par des gorilles développera de la force, parlera plusieurs langues, comprendra les animaux et se balancera de lianes en lianes alors qu’une femme – noire – ne sera qu’un corps, ne se développera que par ses relations – sexuelles – avec autrui. Ici la femme n’est même plus une femme mais un vagin sur pattes soucieuse de « soulager » ces « pauvres colonisateurs » qui viennent envahir une terre qui n’est pas la leur, détruisant tout sur leur passage (culture, foyers,…), mais également les religieuses venues évangéliser les « terres sauvages ». On peut donc aisément imaginer une sexualité dominée par l’homme blanc d’un côté, et des relations saphiques, imaginées par deux hommes, entre blasphème et fétichisation de la relation entre femmes. 
 
Ici nous avons donc deux hommes, qui écrivent et dessinent sur une femme noire, hyper-sexualisée, animalisée, marquée uniquement par sa sexualité, dominée par l’Homme Blanc qui « met sa vie en danger » (en venant accessoirement massacrer et piller), proposant : fétichisation de la femme noire et très potentiellement : zoophilie et lesbianisme fétichisé. Même lorsque l’on n’est qu’observatrice, comme moi, lectrice blanche, on ne peut rester impassible devant ce manque de respect flagrant. A notre époque, il paraît impensable que dans un monde où les personnes noires, gays, non-binaires ne peuvent pas être publiés, ce genre d’ouvrage voit le jour sans soulever le moindre questionnement dans la maison d’édition. Lire les commentaires, tweets et stories de femmes noires déchirées et révoltées aurait dû faire comprendre que cet ouvrage était une publication qui n’aurait jamais dû voir le jour. N’étant pas concernée directement, je ne peux que vous conseiller de suivre ces personnes : @labooktillaise, @mrsroots, @hogwartstyles, @fictionalfates, @theartisangeek, @bowtiesandbooks, (entre autres !)

La maison d’édition a tout de même tenu à se défendre, répondant à certains tweets : 
 
« Ce livre ne cherche ni à fétichiser ni à rabaisser son héroïne. Ce sont au contraire les colonisateurs, les évangélisateurs et leur société dite civilisée qui sont tournés en ridicule. Il s'agit d'une parodie des BD colonialistes des années 50, qui en reprend les clichés. Les stéréotypes que vous citez sont, justement, volontairement mis dans la BD pour être démantelés et tournés en dérision. Le résumé qui a été communiqué à propos de ce livre se voulait second degré mais, rendons-nous à l'évidence, il était sans doute maladroit et laissait entendre que la BD était porteuse d'idées très opposées à son propos et aux opinions des auteurs. » 
 
Ici, plutôt que de reconnaître ses torts et présenter ses excuses, la maison d’édition se défend et va plus loin, en brandissant l’étendard du fameux second degré, criant au « non-sujet ». Ici, la parole des personnes touchées par la publication de cette bande-dessinée se retrouve niée. Pire encore, la maison d’édition a pu répondre au Figaro ou au site Actualitté, ceux-là même qui n’ont pas hésité à livrer en pâture celles qui avaient été parmi les premières à dénoncer cette bande-dessinée. 
 
Héros hésitant entre "écouter la parole des concernés et présenter ses excuses" et "leur expliquer qu'ils n'ont pas compris le second degré"
Glénat après l'explosion du scandale sur Twitter.
 

Down to the rabbit hole.

Alors on pourrait croire que tout cela n’est qu’un énorme malentendu, qu’effectivement, la maison d’édition lisait du second degré dans les mots et les images de Niala, que toute la campagne de pub était juste « maladroite ». Cependant, ce serait juste oublier que la maison Glénat n’en est pas à son coup d’essai. Comme le dirait M.M. « Ils sont les Woody Allen de l’édition » et c’est – malheureusement – vrai car parmi ces « légers » écarts, nous pouvons citer deux autres bandes-dessinées : 
 
Petit Paul, de Bastien Vives (2018), qui relate les aventures (sexuelles) d’un petit garçon de dix ans doté d’un grand pénis se retrouvant confronté bien malgré lui à l’intérêt que lui portent les femmes de son entourage. Ici, Glénat défend ses positions en parlant d’humour grotesque alors qu’il s’agit de pédopornographie. L’enseigne Cultura décide de ne pas vendre cette BD, scandales, pétition jusqu’au retrait de Petit Paul de la vente. Ce qui peut apparaître comme une victoire n'en est pas vraiment une, la BD étant toujours accessible au prix de 12.90€ sur le site de la maison d’édition. 
 
 – Et publiée le 03 mars 2021, une autre bande-dessinée fétichiste, j’ai nommé Gaijin, écrit par Jean-David Morvan et illustré par Damien Henceval. Encore une fois, deux hommes, blancs écrivent une bande dessinée « pour public averti », dont voilà le résumé : 
 
« Un frisson venu d’ailleurs... La vie de Manami, étudiante japonaise, bascule le soir où elle rencontre par hasard Julien, un Français, et qu’elle lui propose de venir passer la nuit chez elle. Une nuit aussi marquante qu’éphémère, qui lui permettra d’assouvir certains de ses fantasmes... mais surtout d’en faire naître de nouveaux. La fascination de Manami pour les étrangers, ou « Gaijins » comme on dit au Japon, deviendra alors une véritable obsession. Chaque rencontre avec l’un d’entre eux, si fugace soit-elle, fera naître en la jeune femme des pulsions de désir incontrôlables. Des scènes torrides, beaucoup trop réalistes pour être inventées, où la frontière entre fantasme et réalité devient de plus en plus floue... 
 
En fin connaisseur de la culture japonaise, Jean-David Morvan nous livre un récit érotique qui, s’il nous éclaire sur la condition des femmes au Japon et leur rapport au sexe, n’oublie pas de donner du plaisir. »
 
Je ne suis toujours pas concernée par la fétichisation des personnes – et principalement des femmes – asiatiques, je vous invite donc, une nouvelle fois à suivre des bloggers ou youtubeurs asiatiques comme : @delphreads, @withcindy, @elias, @bookswithchloe, @shelea, @monicakim (parmi d'autres). 
 
Une nouvelle fois, nous avons des scènes « beaucoup trop réalistes pour être inventées », et l’obsession d’une femme japonaise pour les blancs (encore…. histoire de changer...). Malgré les dénonciations racistes, sexistes et fétichistes, cette BD a le soutien de la personne ayant rédigé la préface : Céline Tran, femme franco-vietnamienne. Elle explique qu'elle se retrouve, en quelque sorte, tant dans les côtés excitants de la sexualité que dans la relation amoureuse toxique qui lie le personnage principal, Minami à son petit ami et elle écrit : 
 
« Julien (le Gaijin, ndlr) est ce qu'on appelle un pervers narcissique. il manipule les gens pour créer des situations destinées à son propre plaisir. Tout doit être tourné vers lui. face à une personne naïve telle que Manami, il n'hésite pas à user de l'intimidation en générant de la culpabilité, à jouer sur les silences et la distance pour générer du manque. L'objectif : avoir de l'emprise et en abuser. Sa libido semble créative et nous [...] nous réjouissons des mises en scène qu'elle nous exposer. » Elle conclue que « Gaijin, ce n'est pas l'histoire d'une jeune femme soumise et abusée. Mais bien d'une femme qui parvient à transformer une mauvaise rencontre en opportunités. [...] C'est alors qu'elle devient femme. »
 
En lisant ces mots, on peut se dire que c’est une histoire d’empowerment, d’une femme qui se construit sur les décombres d’une relation toxique pour en sortir plus forte, mais c’est sans compter la dimension raciste si profondément ancrée dans la culture populaire de la femme asiatique soumise et docile. De même, le synopsis de l’ouvrage ne laisse pas entre-apercevoir cette dimension potentiellement féministe que l’on pourrait retrouver dans les mots de Céline Tran, et c’est bien dommage. Les éditions Glénat parlent « d’obsession », de « pulsions », de « désirs incontrôlables », ici, Manami ne prend pas le contrôle, mais est soumise à sa sexualité. Et la relation amoureuse toxique avec Julien ne semble être uniquement l’expérience d’une nuit.
 
A lire les deux résumés, nous n’avons pas l’impression qu’ils parlent de la même bande-dessinée. Notre horizon d'attente change et se contredit. Certains pourront donc dire que tout cela n’est dû qu’à une expression maladroite de la maison d’édition, d’autres affirmeront avec gravité que la situation est terrible car « on ne peut plus rien dire », certains pourront crier à la censure, à la mort de la liberté d’expression, si importante aux yeux de ceux qui ne sauraient tolérer une telle attaque s’ils se retrouvaient, eux-mêmes personnages, décrits de la sorte. Mais la bande-dessinée, comme tout art, vit. Elle évolue au fil du temps, devant s’adapter au monde qui l’entoure. Nous devons arrêter de reprendre les codes littéraires coloniaux, empreint d’exotisme sexuel. Tout comme notre féminisme se doit d’être intersectionnel, il en va de la responsabilité de tou·te·s. de ne pas représenter la femme noire dévergondée, la femme arabe soumise ou la femme asiatique docile. Comprendre que ces visions sont le résultat d’une construction littéraire et picturale datée, ayant modifié l’imaginaire collectif offrira aux prochains bédéistes la possibilité d’écrire et de dessiner des ouvrages sortant de ce carcan et représentatif de la société que nous devrions avoir aujourd’hui.
 
« Nous devenons tous ce que nous prétendons être. » (P. Rothfuss) ainsi, essayons d’être plus respectueux, ouverts et bienveillants. Écoutons la parole des concerné·e·s et surtout, respectons-la. Essayons de nous élever un minimum pour écrire et dessiner des ouvrages ne reposant pas sur le sexisme, le racisme, le fétichisme ou encore la pédophilie, même lorsque l’on souhaite réaliser une bd sexy et érotique. Au contraire, faisons évoluer le genre afin de le sortir de ses biais scénaristiques faciles, sans originalité et d’une incroyable violence pour cell·eux qui pourraient s’identifier, bien malgré eux, aux personnages. 
 
Couverture des trois livres mentionnés dans l'articles
Les couvertures des trois bandes-dessinées citées dans l'article.
 
Glénat a publié en France certains de mes mangas préférés, mais il est peut-être temps de dépoussiérer les bandes-dessinées pour adultes... Et vous, aviez-vous entendu parlé de ce débat ? Souhaitez-vous lire ces BD ? Avez-vous réussi à tenir jusqu’à la fin de cet article ? Allez-vous rendre visite aux blogueurs et blogueuses cités ? En connaissez-vous, principalement des francophones qui pourraient s'ajouter à la liste ?

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14 commentaires

  1. J'ai entendu une émission sur France culture qui parlait de Niala. Je comprends ton article. Bravo pour l'avoir écrit!

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    1. Il faudra que j'essaie de retrouver cette émission alors, ça m'intéresse !
      Merci beaucoup pour ton message

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  2. Je suis passée à côté de ce débat mais j'ai lu d'autres choses sur le même sujet. Ton article est très bien construit et je suis d'accord avec ce que tu dis

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    1. Merci beaucoup, je pense que c'est important d'en parler !

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  3. J'en ai effectivement beaucoup entendu parler et je suis assez navrée par le résumé de cette BD...Que leçon se serve d'un sujet comme celui-ci, pour le dénoncer, je le conçois et surtout,je suis évidemment pour, mais là, on a quand même l'impression que c'est très premier degré malheureusement !

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    1. C'est également l'impression que j'ai eu malheureusement, ou alors il y a vraiment un gros problème au niveau de la M.E.

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  4. J'ai suivi l'histoire, j'ai relayé et je me suis pris un tweet "vous avez lu la BD d'abord?" (non, juste vu deux planches dont une clairement pédophile)... Même sans ça, il n'y a qu'à lire les résumés pour se rendre compte à quel point c'est nauséabond ! Et j'ai été vraiment énervée par l'article d'Actualitté.

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    1. J'ai été très énervée également, et j'ai complétement hallucinée en lisant les résumés. Personnellement, il y a des ouvrages que j'ai apprécié même limite, mais avec des résumés comme ça, ça ne donne pas envie de la lire, cette BD.

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  5. Bonjour, j'ai lu votre article qui est intéressant. je ne peux parler que de Gaijin. Dans cette Bd, qui est porno, et c'est clairement marqué dessus (elle est sous plastique et interdite aux mineurs), j'essais justement de dépasser à la fois la légèreté des histoires du genre et de raconter quelque chose que je connais très bien, pour avoir vécu au Japon assez longtemps. En passant, une femme Japonaise, au Japon, n'est pas racisée. Il est là question d'une femme qui est oppressée par la société hyper machiste (patriarcale) du Japon et va s'en "libérer" grâce à une rencontre qui au départ aurait pu juste lui faire changer de dominant, mais justement, elle parvient à devenir elle-même et à devenir la seule juge de ses action. ce qui est très rare en général et encore plus dans ce pays. Tout ce que je raconte dans ce livre est basé sur des choses réelles, mais pas du tout biographiques en revanche. j'ai mi en scène des choses que peu de choses savent sur le japon pour raconter l'histoire de cette jeune fille qui se joue d'un pervers narcissique pour s'extraire des contraintes de sa société. C'est donc le contraire de la domination. Elle dit même qu'elle ne veut punir personne car qui enferme quelqu'un se condamne à devoir le garder. Si vous doutez de ma manière de traiter les personnages féminins, je peux vous conseiller de jeter in œil à NÄVIS dans Sillage, à IRENA, À MADELEINE RIFFAUD, à NAJA, etc. Je n'ai jamais écrit de personnage féminins soumis, de ma vie, ou alors comme postulat de départ, et elles s'en libèrent. On peut questionner aussi la raison d'en faire un livre sexuel mais ma foi, il me semble que le pervers narcissique agit beaucoup dans ce domaine, et la sexualité est aussi une activité normale des humains adultes et désirants. Pour ce qui est de la couverture, pour ma part, je l'ai crée avec le dessinateur dans le fait de voir que ce sont les hommes qui sont dégueulasses et qui la "pillent". On voit très bien sur son visage, que j'ai fait refaire plein de fois au dessinateur pour choper la bonne expression qu'elle regarde le lecteur avec un air blasé, semblant lui dire : quelle bande de tocards ces types. bref, on peut ne pas aimer cette bd, mais ce qui est sûr c'est qu'elle a pour ambition de faire découvrir un Japon méconnu (car bien trop de gens ne voient que la magie kawai du pays, moi je dis souvent que le Japon est un monstre magnifique) et de raconter un chemin de libération. Merci. JD

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    1. Bonjour,
      Merci d'avoir pris le temps de lire mon article. Je ne vais pas rentrer dans de longs débats ici, mais j'entends votre avis.
      Cependant, par rapport à cette BD en particulier, c'est plus la différence que l'on retrouve entre la préface de C. Tran et le résumé de Glénat, sur les problèmes de comm que cela implique que je critique.

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  6. J'ai suivi l'histoire et c'est tellement aberrant !

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    1. Savoir que la M.E. ne se dise pas qu'il y a quelque chose qui cloche me laisse tellement sur le cul.

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  7. Je n'avais pas du tout suivi l'histoire.

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    1. Te voilà désormais informée du tea livresque de la semaine dernière !

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Le portrait est un dessin de Lise, merci beaucoup ♥